Sa grande docilité, sa rusticité, sa bonne longévité, sa grande faculté d'adaptation à des climats et régions variées et ses excellentes aptitudes au vêlage lui valent d'être très appréciée dans les grands élevages.

Sa robe est unie, aux poils courts, couleur froment (plus clair autour des yeux), et ses cornes sont la plupart du temps en forme de lyre, blanches aux extrémités blondes. Naseau, mufle et lèvres sont roses.

De grande taille (1,50 mètres au garrot et environ 1.000 kg), la blonde est robuste avec des épaules et cuisses musclées, un buste long, une poitrine ample, une ossature fine, une mamelle discrète.

Qu’un troupeau soit de petite ou grande taille, la passion est la même pour l’éleveur naisseur-engraisseur. Le troupeau de Jean-Pierre Landry à Crenille compte 12 mères et 50 mères pour celui de Dominique de Castelbajac au Chatelard. La reproduction est assurée par un taureau qui reste au pré avec les génisses reproductrices (1 taureau pour 25 vaches environ).

Le veau, né vers le mois de février, reste avec sa mère jusqu’en novembre. Alors commence le sevrage pour le broutard.

L’engraissement du taurillon se fait en période d’hiver, à l’intérieur de l'étable, par une alimentation journalière spécifique de 8kg de maïs concassé, 1,5kg de granulés protéinés soja/colza ou « tourteau », de la paille et du foin à volonté. L'engraissement qui va durer 7 à 8 mois peut être fait par une bonne proportion d'ensilage de maïs.

Quand le sujet aura atteint 600kg environ, soit vers l'âge de 18 mois, il sera alors vendu.