PASSIRAC

 

Une Heureuse Nature

 

Les membres du bureau de la Société de Chasse de Passirac vous souhaitent une bonne et heureuse année 2017 !

             La saison de chasse 2015/2016 n’est pas encore terminée mais, déjà, un premier bilan d’étape traduit une certaine morosité. En effet, rien d’exceptionnel du côté du petit gibier. Fin août, les tireurs de cailles et de tourterelles ont dû  faire preuve de beaucoup de passion pour trouver des champs de blé non déchaumés où puissent se tenir les rares oiseaux qui n'ont pas tardé à repartir. Ce n'est qu'à la mi-octobre que les palombes sont arrivées. Certes en nombres appréciables, elles ne sont cependant pas restées très longtemps du fait, là aussi, de la rapidité avec laquelle les champs de maïs ont été retournés. 

Seules demeurent les grives et autres "chia-chia", qui, fait exceptionnel, sont arrivés en grand nombre "comme autrefois", selon l'avis des plus anciens d'entre nous.

Le peu de froid que nous ayons rencontré a permis l'arrivée de quelques bécasses mais, aux dires des spécialistes, 2016/2017 ne sera pas un bon cru. Quelques vanneaux ont été aperçus début décembre mais bien vite ils ont déserté notre campagne par manque de froid. Et le lièvre me direz-vous ? beaucoup avaient été vus avant l'ouverture, ou, plus probablement plusieurs fois les mêmes... car, là aussi, on constate une grande déception chez les mordus du capucin.

Les lâchers de faisans et de perdreaux que nous avons effectués jusqu'à maintenant n'ont pas franchement suffi à faire oublier ce contexte, tant la difficulté à  les lever est importante. Trop de renards ? mauvais créneaux pour les  lâchers ? décantonnement dû au manque de nourriture ?... la question est posée. Il est vrai que les nuisibles ne semblent pas en voie d'extinction tant leur présence est remarquée lors des battues que nous réalisons avec Chillac et Guizengeard.

Pour l'instant, les trois quarts des colliers de sangliers et de chevreuils ont été réalisés bien que le nombre des chasseurs de l'entente  "Chillac~Guizengeard~Passirac" soit en légère baisse. Ceci rend la gestion du grand gibier de plus en plus difficile. Un grand merci ceux qui "font le pied" pour localiser les bêtes et réunir le groupe en vue d'une chasse plus efficace. Un grand merci, aussi, à Fabrice et Stéphane qui mènent leurs chiens avec beaucoup de passion pour nous faire vivre des battues captivantes.

 

Côté festivités, comme nous l'avions annoncé précédemment, pas de réveillon de la Saint-Sylvestre cette année mais venez tout de même nous rejoindre au banquet du mois d'avril ! N’oublions pas le Ball-trap fin mai, que nous organisons avec Chillac et Guizengeard puis nous nous retrouverons au début de l’été, avec l’Assemblée Générale qui clôturera la saison 2016-2017.

  Encore bonne année à tous !

C. Gentreau

Le chia-chia

 

             Beaucoup d'entre nous appellent grive tout ce qui ressemble de près ou de loin à un Turdidé c'est à dire de l'espèce des TURDIDAE. Bon,  on s'en fiche puisque de toute façon, si on  la tire,  elle sera mangée et baptisée Grive.  

             Regardons d'un peu de plus près... "les vieux" eux, ils savent, mais les plus jeunes (en dessous de 55...) ne savent qu'un petit peu, parce que Papy leur a dit que.... bon moi aussi il m'a dit, mais il m'a appris que chez nous il y a quatre principales sortes de Turdidés et que pour les différencier,  il faut regarder des choses très distinctes ..et que, si on ne le sait pas, c'est toutes des grives !!!

Donc,  (pour les jeunes ) : d'abord il y à la grive draine (Turdus viscivorus ) , puis la grive Litorne (Turdus pilaris ) ,puis la grive musicienne (Turdus philomelos) , puis la grive Mauvis (Turdus iliacus ).

Pour les différencier il faut savoir ce qu'elles ont de différent :

 

 

 

 

La grive musicienne a un plumage brun-olive sur le dos, blanchâtre et taché de macules noirâtres sur le ventre. D'un poids d'environ 75g, la grive musicienne est de taille intermédiaire entre celles de ses proches parents: plus petite que la grive litorne et la grive draine, mais plus grande que la grive mauvis.

La draine est beaucoup plus grande. Elle pèse entre 100 et 150 g. C’est la plus grosse des grives. Son plumage d’aspect très pâle, avec un dos gris uni et le ventre parsemé de larges et nombreuses taches, est identique chez le mâle et la femelle. En vol, on la reconnaît grâce à sa couleur blanche présente sous les ailes. Elle signale sa présence par un cri sec et roulé: trr...trr.

La Litorne est la plus colorée de toutes les grives. Le gris bleuâtre de la tête, l'arrière du cou et le croupion la distingue de toutes les autres grives. De larges taches brun foncé parsèment la tête très bleutée du mâle.D'un poids d'environ 100 g, la litorne est sensiblement de la taille du merle noir. Son dos est brun et sa queue noire. Sa poitrine est rousse/jaune avec des tâches sombres. Le dessous des ailes est blanc ...mais surtout dans la nature, ce qui la fait aisément reconnaitre c'est son chant ou plutôt son cri d'alarme : TCHAK TCHAK !  ce qui lui vaut le surnom de cha cha ou chia chia !!

La  mauvis, un large sourcil blanc ou jaunâtre, les flancs et le dessous des ailes de couleur rousse permettent de la différencier aisément des autres grives. D’un poids d’environ 65 g, c’est la plus petite des grives.